V 22/11 EPSG 5 - OCC7



Opération « Panzer »  attention y a du lourd sur la route



Le  haut commandement allié, le Cessoncorps et le Cos (commandement des opérations spéciales) nous demande d’investir la coalition d’un réseau clandestin, composé d’un agent d’élite (1076 points au compteur armé d’un pico long) pour une D4 ainsi que des troupes de moindre importance  (652-500 et 500), lieux de cet accrochage EPSG.  Les enjeux sont énormes un  faux pas  de notre part et notre campagne de 1ère phase est réduite à néant.

Comment sortir de ce piège sans déclencher un conflit majeur ???

 

Cap’ tain bastos et ses hommes, Papy Boyington, Moussaillon et Fire Dog furent envoyés au CNSC (Centre d’Entraînement Spécialisé des Commandos) et ce n’est pas un camp de vacances croyez-moi. Afin de subir un entraînement spécifique d’investigation, d’effraction et de parcours de tirs individuels à des fins opérationnelles. Ça se passe le mardi et jeudi sous la houlette du sergent instructeur Sylvain et lui ce n’est pas un tendre…

Au matin du jour J , Papy Boyington nous annonce que pour affronter nos adversaires du jour, il va sortir la grosse artillerie, le transfert cette fois ci se fera en Panzer (camping car tout confort) PTAC 3500 kg  il y a de la marge à nous quatre l’équipe type top on devait peser que 340 kg  ? Discrétion assurée !!!. De plus il sera notre riz pain sel du jour. Au menu pour cette soirée plateau de petits fours à profusion et quelques gourmandises en chocolat. Doucement les gars, il y en aura pour tout le monde.

Le soir venu à sept –zéro-zéro (pm) embarquement dans véhicule blindé afin d’être en position de combat à l’heure H. Escorté par Fire Dog qui nous ouvre la route avec sa toute nouvelle jeep. 2 véhicules pour quatre bonhommes ça cache quelque chose … (nous verrons cela plus tard). Dans la pénombre de la nuit tombante nous nous dirigeons vers Pacé et nous nous fondons dans le trafic. Le camouflage bien en place nous arrivons sur zone dans les délais et sans encombre.

Après une rapide observation des forces en présence, Papy Boyington se risque à chercher lequel est  le 10 dans l’équipe adverse. Lequel des Leblanc n’est pas tout noir. Malheureusement Papy, t’as la vue qui baisse, si ce n’est lui c’est donc sont frère. Mais ce soir il n’y a pas eu que la vue qui a baissée, tes résultats  aussi. Puisque tu n’accroches à ton compteur qu’une seule victoire. Pourtant ton mach avait commencé sous les meilleurs hospices avec une victoire en 3 sets sur ton 1ère adversaire. C’est après que cela se gâte, déjà l’année dernière les frères Leblanc t’avaient causé des misères et cette année rebelote et quelques points perdus dans la bagarre, heureusement que ce ne sont pas tes dents… Le double fut une affaire de famille les Leblanc contre Les Bourdinière père et fils malheureusement les formules mathématiques se vérifient souvent  1076 +652 ≥  764+725 et donc ce double = zéro point.

Moussaillon quant à lui, fait le job 2 victoires en simple et le double avec Cap’tain Bastos Mais cette soirée fut laborieuse dans l’exécution, sauf un point comme jamais tu en avais fait. Est-ce dû au froid qui engourdissait tes doigts ou à des sueurs froides causées par l’enjeu ???

Comme mon coéquipier de double Moussaillon je fais 2 + le double. Lors de mon 1er match j’ai mis 2 sets à comprendre comment retourner les services d’un des frère Leblanc (652 sur le papier de début de phase mais surement plus prés des 700 maintenant) je lui prends le troisième set et perds sur un score honorable au quatrième set. Puis la suite se déroule de la meilleure des façons. J’aime quand les plans se déroulent sans accros.

Fire Dog quant à lui avait une envie bien pressante… mais laquelle  ??? En tout état de cause, il  n’est pas passé loin de créer la surprise sur le 10. Avec des tops venus de nul part  aussi bien en coup droit qu’en revers mais s’incline en quatre sets accrochés et en laissant une bonne part de son physique sur ce match. Pour le reste il a vengé son père contre le deuxième des frères Leblanc. Il marque un 2ème point facilement contre une bleusaille. Dommage pour le double. Sans attendre la fin de la rencontre et ayant fini ses matchs Fire Dog nous abandonne pour  assouvir son envie pressante et part en piste faire la java et plus si affinité le reste n’est pas dit dans la chanson…

L’essentiel est fait une victoire 8 à 6 contre une belle équipe aux coutumes étranges... comme applaudir ou crier lorsque l’équipe adverse fait des fautes directes (avec un petit air de je me fiche de toi tu as foiré ton coup) et au moment convivial de la pause boisson on  offre un verre à l’équipe adverse mais on ne boit pas avec eux   !!!

Le retour à la base c’est fait avec la conviction du devoir accompli, nous tenons encore notre destin au bout de nos raquettes...

A suivre …

Cap’  tain Bastos.